L’internationalisation de l’activité digitale des marques n’est plus une option. Tel est, en substance, le point de départ du baromètre mené par Converteo et Activis et publié le 22 septembre dernier. Une évidence ? Assurément, quand on sait que l’e-commerce à l’export représentait pas moins de 25 milliards de dollars au niveau mondial en 2013, et que ce chiffre devrait être multiplié par six d’ici 2020 !
Internationalisation digitale des marques : évitez les écueils
Une évidence et pourtant… Nombre de marques ont des lacunes en la matière. Le baromètre pointe ainsi différents points clés divergeant selon les marques : taux de couverture web comparée à la présence de la marque dans le monde, adaptation locale, stratégie de communication, présence sur les réseaux sociaux, service client, modes de livraison, moyens de paiement proposés… Si les stratégies digitales diffèrent d’une marque à l’autre et d’un secteur à l’autre, il n’en demeure pas moins que la question est cruciale. D’autant que, comme l’indique l’étude, si « les marques françaises étudiées ont globalement saisi l’opportunité de renforcer leur présence à l’international par le digital, leurs approches restent toutefois perfectibles ». Et de citer divers écueils plus ou moins importants. A l’instar des erreurs de traduction ou d’une « expérience client à deux vitesses ». Le baromètre note toutefois un terrain d’entente sur un point : « proposer des outils globaux, gérés en central pour les pays non stratégiques et en local pour les principaux marchés ».
Je rajouterai un dernier point : l’internationalisation digitale des marques françaises ne doit pas faire l’impasse sur l’adaptation de leur contenu éditorial. Celui-ci doit correspondre aux attentes de chaque public visé, en fonction de sa culture, de ses aspirations et de ses besoins. Attention donc à ne pas dupliquer son contenu ! Ce serait une grave erreur…
Aurélie